Ajouté le: 14 Septembre 2016 L'heure: 15:14

Henri Berthelot, le plus roumain des generaux français de la grande guerre

1916. La guerre s’enlise sur les deux fronts européens, l’occidental et l’oriental. Dans la boue et le sang de Verdun, les Allemands ont certes échoué, mais les Français n’ont pas obtenu de victoire totale sur la Somme. A l’Est de l’Europe, la situation n’est pas moins indécise, mais un général français, Henri Berthelot, va s’illustrer en Roumanie, au cours d’une mission qui scellera entre nos deux peuples des relations d’estime et d’amitié indéfectibles. Aujourd’hui, en Roumanie, demeure vivace le souvenir de ce militaire français qui a reçu le titre de « Citoyen roumain d’honneur » et qui a été élevé à la dignité de « Grand Croix de l’ordre de Michel le Brave »(Ordinul Mihai Viteazul), par Ferdinand 1er, roi de Roumanie (1865-1927).

Le 19 septembre 1916, le général de division Marie Fayolle (1852-1927), commandant de la 6e armée, avise par téléphone le général de division Henri Berthelot qu’il est sur le point d’être nommé chef de la mission militaire française en Roumanie.

Berthelot sait de quel poids pèse dans l’équilibre des forces la Roumanie, alliée des pays de l’Entente (France, Grande-Bretagne et Russie). Il s’interroge : Qu’attend de lui le gouvernement français ?

Remontons un peu le temps, jusqu’au 27 août précédent, date de la déclaration de guerre de la Roumanie à l’Empire austro-hongrois. Cette initiative n’était pas prévue par les Alliés qui souhaitaient plutôt voir l’armée roumaine s’affairer au sud, en territoire bulgare, dans l’espoir de réaliser une jonction avec les troupes franco-britanniques débarquées en Grèce, à Salonique, et qui piétinaient devant l’ennemi turque. Mais Bucarest préféra orienter son offensive militaire sur la Transylvanie…. Une offensive conduite d’abord avec succès mais qui, assez rapidement, permit au général Erich von Falkenhayn (1861-1922), commandant la 9e armée allemande, et au général August von Mackensen (1849-1945), commandant à la fois la 17e armée allemande, la 3e armée austro-hongroise et la 1ère armée bulgare, de prendre en tenaille les armées roumaines, fortes d’un demi-million d’hommes, dont l’équipement était très insuffisant. Dès lors, le généralissime – commandant en chef des forces franco-britanniques –, le général Joseph Joffre (1852-1931), déclare à Berthelot qu’il a été désigné pour sauver la Roumanie !

QUI EST BERTHELOT ?

Fils d’un capitaine de gendarmerie, Berthelot est né le 7 décembre 1861 à Fleurs, dans le département de la Loire. Ancien élève de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion de 1881), il acquiert de l’expérience dans le métier des armes en Algérie et en Indochine. Diplômé de l’École supérieure de guerre (1887), il est ensuite attaché à l’état-major général. Doté d’une carrure massive et d’un caractère bien trempé, Joffre n’hésite pas à écrire dans le dossier de son subordonné qu’ « il possède une énorme puissance de raisonnement et une intelligence de tout premier ordre. » Berthelot, en effet, a prouvé sa valeur comme commandant de la 53e division, du 32e corps d’armée, responsable du secteur de Soissons. De plus, il a vécu l’enfer de Verdun. Maintenant, on lui confie une « mission militaire » composée d’un état-major important, d’instructeurs, de sous-officiers et de soldats dont l’effectif est de 1100 hommes. Il s’agit de tenir un rôle délicat et pas toujours clairement défini : « conseiller » attaché au roi de Roumanie, tout en étant indépendant du monarque… Joffre lui déclare qu’il a carte blanche, mais que « la Russie ne le verra pas venir d’un bon œil et qu’il faudra gagner la confiance des Roumains. »

UNE SITUATION POLITICO-MILITAIRE DIFFICILE

Le 15 octobre 1916, le général Berthelot est accueilli chaleureusement, à Bucarest, par le roi Ferdinand. La reine Marie1 se montre d’emblée favorable à sa mission et exprime à son égard une profonde sympathie, même si, sur les visages, l’angoisse est visible. « Ils me considèrent, écrit le général français, comme un sauveur alors que la première chose pour eux serait de se ressaisir. »2

Deux mois plus tard, le 9 décembre 1916 exactement, Berthelot sonne l’alarme : « (…) Il est fort probable que les Allemands seront ce soir à Bucarest (…) On va céder petit à petit ce qui reste de la Valachie, et je ne sais où l’on s’arrêtera, si les Russes n’arrivent pas. Ce qui est le plus extraordinaire, c’est que personne ne cherche à réagir. »2

A peine commencée, la mission Berthelot touche-t-elle son terme ? Non ! Au cours du mois de janvier 1917, le général français décide de « refaire cette armée roumaine sur la base de 15 divisions. »2 Il se donne trois mois pour réussir. En mars, il replie son quartier général à Iaşi (Moldavie), au nord-est du pays, où se sont abrités les souverains roumains. Quant à l’appui russe, il n’y compte pas trop : « On parle ouvertement de révolte, de déposition, etc., toutes choses qui, dans la situation actuelle, ne constituent pas une perspective agréable. Un individu, comme on n’en voit qu’en Russie, nommé Raspoutchine (sic), âme damnée de l’impératrice, a été assassiné par un grand-duc. Cela vous donne une idée de ce pays ! »2

L’hiver ralentit fort heureusement l’avance allemande et Berthelot démontre une ardeur inlassable sur le champ de bataille et dans les camps de formation. Il conseille et surtout encourage avec une telle conviction qu’il force l’admiration de la population. Le drapeau français flottant sur son auto signifie, aux yeux des Roumains et malgré leur isolement, leur misère et les périls qu’ils subissent, qu’un grand ami – la France – les soutient et les sauvera. L’exemple vient aussi du roi et de la reine qui ont refusé de se réfugier en Russie.

En mai 1917, avec l’armement (avions, canons, mitrailleuses, fusils, munitions) fourni par la France, l’armée roumaine retrouve des couleurs. Le 25 juillet, les armées russe et roumaine se lancent à l’assaut des positions adverses, tenues par des divisions allemandes et austro-hongroises. Mais le 26, soit le lendemain du déclenchement des opérations, un coup de théâtre survient : Alexandre Kerenski, chef du gouvernement provisoire russe (1881-1970), décide de se retirer du théâtre des opérations. Dès lors, pendant trois semaines, les combats font rage. Les grandes batailles de Mărăști, Mărăşeşti et Oituz (le « triangle de la mort » moldave) reposent sur les unités roumaines. Au soir du 24 août, Berthelot écrit : « Nos divisions ont remarquablement tenu. »2 En face, les troupes de von Mackensen et de l’archiduc Joseph subissent l’échec.

Les troupes russes ayant cessé le combat, le président du Conseil roumain, Ion Bratianu (1864-1927) estime que son pays, seul, ne peut continuer la lutte et doit se résigner à conclure un armistice. Cette offre est faite aux Allemands, le 9 décembre, à Focşani (Moldavie). Le 5 février 1918, l’ennemi, qui dispose de 37 divisions face aux forces roumaines, adresse un ultimatum au général Alexandre Lupesco (1865-1934). Mais, lorsque le 3 mars suivant, le traité de Brest-Litovsk scelle la paix entre la Russie bolchévique et l’Allemagne impériale, Bucarest, le 5, choisit d’accepter les conditions offertes par l’ennemi, en paraphant un traité de paix préliminaire. Conditions « humiliantes » selon Berthelot et qui entraînent le départ des Français, le 9 du même mois.

De retour à Paris, Berthelot, de juillet à septembre 1918, conduit la 5e armée sur le front français et participe, sous l’autorité du général Philippe Pétain, à tous les combats décisifs de cette dernière année de guerre mondiale.

L’ARMEE DU DANUBE

Le 1er octobre, le général Berthelot est convoqué par Clemenceau (le Tigre), président du Conseil, qui lui annonce qu’il doit repartir en Roumanie pour ramener cette brebis égarée dans le camp allié. Berthelot met alors sur pied « l’armée du Danube », composée d’unités françaises, grecques, roumaines, et en assume le commandement, à partir du 28 du même mois. Partant de Salonique, son armée réduit les derniers bastions allemands, tant en Bulgarie qu’en Roumanie, jusqu’au jour de gloire, le 1er décembre 1918, celui du retour du général Berthelot en la capitale roumaine. Il constate qu’il n’a pas été oublié, ni lui, ni la France. Très ému, il écrit à un parent, le 2 décembre : « Hier dimanche, nous avons eu notre journée de triomphe. D’une part, nous avons fait toute l’armée de Mackensen prisonnière de guerre, les gens se rendant à merci et sans conditions. (…) C’est hier aussi que le roi, la reine et le général Berthelot ont fait leur entrée solennelle dans la capitale de la Roumanie, à la tête des troupes alliées. L’enthousiasme a été débordant, comme je m’y attendais (…). Le roi est arrivé à 9 heures du matin. Je l’attendais avec quelques officiers et c’est là que nous sommes montés à cheval. Le roi avait la reine à sa gauche et moi à sa droite (…). Le défilé a été superbe, particulièrement pour les troupes françaises qui se sont remarquablement présentées et ont été accueillies par des ovations fantastiques. (…) Ici, on me fait fête de tous côtés, on ne me qualifie pas moins de sauveur de la Roumanie. Je t’avoue que cela me fait plaisir, mais quand la partie de pêche ? »

Le général Berthelot n’est pas prêt de goûter au plaisir de la pêche à la ligne.En effet, les armées roumaines du Sud, épaulées par Berthelot, se positionnent en Transylvanie, à partir de décembre 1918… il faut attendre le Traité du Grand Trianon de Versailles, signé le 4 juin 1920, pour que la Transylvanie (Ardeal en roumain) soit reconnue comme terre roumaine.

Berthelot séjourne jusqu’en mai 1919 en Roumanie. Ensuite, il est successivement nommé gouverneur militaire de Metz, puis de Strasbourg. Il prend sa retraite sept ans plus tard et entretient avec la Roumanie, qu’il considère comme « sa seconde terre natale », des relations suivies. Chaque année, à l’automne, il séjourne en Transylvanie (région du Hunedoara) dans une maison entourée d’un terrain qui lui a été offerte par le gouvernement roumain, en 1922.3

BERTHELOT, UN PERSONNAGE HISTORIQUE ROUMAIN

Avant 1945

L’annonce de son décès, le 28 janvier 1931, consterne le peuple roumain. « Son souvenir est resté gravé au fond de nos âmes, télégraphie le roi de Roumanie Carol II au président de la République française, et nous déplorons, tous ses amis de Roumanie et moi, la perte de ce grand ami de notre pays. »4 Un buste du général Berthelot est exposé dans le salon d’honneur du Musée militaire à Bucarest. Tous les journaux consacrent de longs articles à sa mémoire ; l’éditorial de L’Indépendance roumaine du 30 janvier porte un titre émouvant : « Notre Berthelot ». Dans les campagnes, des paysans, qu’il avait familièrement côtoyés, décident de transformer le nom de leur village en « Général Berthelot. » (ex-Fărcădin). A Bucarest, un requiem est donné en l’église de Mihai Vodă, en présence des membres du gouvernement roumain. De plus, le ministre de l’Éducation décrète qu’une heure d’arrêt des cours dans toutes les écoles roumaines sera respectée afin de rendre honneur à la mémoire de Berthelot, heure pendant laquelle les professeurs expliqueront à leurs élèves son action au profit de la Roumanie pendant la guerre.

Berthelot appartient à l’histoire de la Roumanie, comme le prouvent de nombreux ouvrages publiés entre les deux conflits mondiaux. Ils témoignent de l’admiration et de la reconnaissance des auteurs roumains pour l’œuvre accomplie par la mission militaire française. Dès 1918, le général Gavanescu célèbre le rôle éminent de « l’un des généraux les plus distingués de France. »5 « Quand le général Berthelot est arrivé à la tête de la mission militaire, écrit de son côté le grand historien Gheorghe I. Bratianu, avec lui, ce n’était pas seulement le brillant commandant et organisateur qui nous est parvenu, mais surtout l’esprit victorieux de la France éternelle. »6

La période communiste

La mémoire du général Berthelot continue à être honorée jusqu’à l’avènement de la République populaire en 1947. Les premiers historiens de l’époque communiste s’attachent à prendre le contre-pied de ceux de l’époque royale. Dès lors, la mission Berthelot fait les frais de ce combat idéologique.

Mais, en 1957, la République socialiste de Roumanie de Petru Groza (1884-1958) décide en effet de célébrer avec faste le quarantième anniversaire de Mărăşeşti et invite la France à y participer. Conduite par les généraux Chambe (1889-1983), Victor Pétin et Cochet, la délégation française, qui compte encore une vingtaine d’autres membres, tous vétérans de l’armée Berthelot, accompagnés de plusieurs journalistes, est accueillie avec faste à Bucarest au soir du 1er août. « Au quarantième anniversaire de la bataille de Mărăşeşti, écrit le général Pétin dans le livre d’or du musée de la bataille, vingt-cinq officiers de la mission Berthelot sont venus revoir leurs camarades roumains et évoquer les souvenirs d’un passé symbole de l’indestructible amitié franco-roumaine. » Devant la statue de Berthelot, installée dans le jardin du Théâtre national, Pétin prononce un discours improvisé : « Bonjour, mon général, je vous présente vingt-trois de vos officiers de 1917 venus, après quarante ans, vous rendre visite sur cette terre amie. En cette ville de Iaşi qui fut votre poste de commandement, ils évoquent avec émotion les souvenirs de la mission dont vous fûtes le magnifique chef. »

Dès la prise du pouvoir de Nicolae Ceauşescu, c’est le camp nationaliste chauvin qui s’impose. Le culte du passé fait fonction de sublimation du communisme à la roumaine. L’historiographie exalte à la moindre occasion les souvenirs de la Grande Roumanie et des années de la lutte pour l’accomplissement de l’idéal national le plus élevé au cours des années 1916 à 1919.

L’année 1967 voit la célébration avec faste du cinquantième anniversaire des victoires de Mărăşti et de Mărăşeşti. La Revue roumaine d’histoire publie un article sur la mission Berthelot. Les qualités du général y sont reconnues en termes élogieux : « Sa capacité et son expérience militaire, son caractère optimiste et loyal, le prestige acquis sur les champs de bataille de France l’avaient fait considérer par le général Joffre comme l’homme le plus qualifié à collaborer avec le commandement roumain de la guerre. »7

En 1987, dans România în anii Primului Război mondial (La Roumanie dans les années de la Première Guerre mondiale), histoire officielle de la Grande Guerre, le rôle de la Mission militaire française est largement décrit. Le nom de Berthelot est cité plusieurs dizaines de fois.

Après la chute du communisme

En novembre 1992, une plaquette intitulée Souvenirs d’une coopération militaire franco-roumaine dans la Victoire, 1916-1919 est publiée conjointement par l’ambassade de France en Roumanie et le Musée militaire national roumain. Berthelot retrouve une belle place dans les manuels scolaires. Dans le livre d’histoire des classes de 12e (Terminale), publié en 1994 et 1997 par Editura didactică şi pedagogică, on lit : « La défense du dernier lambeau de territoire où battait encore le cœur de l’État roumain constituait, depuis la campagne de 1916, l’objectif principal des autorités militaires roumaines. Grâce à un effort gigantesque, une force militaire comprenant 460 000 soldats et officiers avait été reconstituée. Ce résultat fut obtenu pour une bonne part par l’obtention d’un armement moderne, acheté à l’étranger et grâce à la mission militaire française conduite par le général Berthelot. » En 1997, Dumitru Preda, chercheur à l’Institut d’histoire et de théorie militaires de Bucarest, publie un ouvrage bilingue : Berthelot et la Roumanie, recueil de photos du général et des acteurs français, roumains et russes de la Grande Guerre, accompagné d’un commentaire favorable à l’action de la mission.

En 1996, se déroulent plusieurs manifestations commémoratives de l’anniversaire de l’arrivée de la mission : Un colloque intitulé La présence française en Roumanie pendant la Grande Guerre 1914-1918 est organisé à Cluj, les 27 et 28 juin. Une autre rencontre (Général Henri Berthelot, 80 ans après la Mission française en Roumanie) a lieu à Bucarest les 15 et 16 octobre. Parallèlement, une exposition montée par le Musée d’histoire militaire est présentée dans le hall du Cercle militaire de la capitale. La télévision roumaine (TVR) et la presse écrite couvrent l’événement. Enfin, un symposium intitulé Le général Henri Berthelot et la Mission militaire française en Roumanie se tient à l’Institut d’histoire « A. D. Xenopol » de Iaşi le 25 octobre.

L’exposition de 1996, au Musée d’histoire militaire, est de nouveau présentée en septembre 2006 à l’occasion du sommet de la francophonie à Bucarest.

* * *

Aujourd’hui, en Roumanie, perdure le souvenir du général Henri Berthelot, par l’intermédiaire, notamment, de plusieurs écoles et voies publiques qui portent son nom. Ce militaire français a, au-delà d’une fraternité d’armes franco-roumaine, incontestablement renforcé les relations privilégiées qui existaient de son temps entre la France et la Roumanie. Celles-ci trouvent dorénavant un nouveau développement, à la fois politique, économique et culturel, dans le cadre de l’Union européenne. La diaspora roumaine sur le territoire de la République française et notre Archevêché orthodoxe roumain de France contribuent aussi aux relations privilégiées qui existent entre nos deux pays. Ne sommes-nous pas aussi des Franco-Roumains, comme le général Berthelot ?

Père Jean-Paul Lefebvre-Filleau*,
Paroisse orthodoxe Sainte Catherine d’Alexandrie, à Vernon / La Chapelle-Réanville (Eure)

* Le P. J-Paul Lefebvre-Filleau est historien. Surnommé par ses pairs, « le détective de l’histoire », il a publié une vingtaine d’ouvrages historiques et reçu le Grand Prix des Écrivains de France (1997). Sa prochaine publication, « Ces Français qui ont pactisé avec les nazis » (Éditions du Rocher), sera en librairie le 1er février 2017.

Notes :

1. Marie Alexandra Victoria d’Édimbourg (née le 29 octobre 1875 à Eastwell, au Royaume-Uni, et décédée le 18 juillet 1938 à Sinaia en Roumanie) était un membre de la famille royale britannique (petite fille de la reine Victoria), devenue par mariage reine consort de Roumanie.
2. Correspondance du général Berthelot.
3. Après son décès, selon les dernières volontés de Berthelot, cette propriété sera rendue au gouvernement roumain. En 1945, le régime communiste la transformera en siège d’une coopérative agricole d’État. Elle abrite depuis 2008 le Centre de développement durable du pays de Hațeg.
4. Nicolae Cerbulescu, Generalul Henri Berthelot, Sibiu, 1931, p. 43.
5. Epopea româna. Războiul nostru pentru întregirea neamului, (L’Épopée roumaine. Notre guerre pour l’unification de la nation), Iaşi, 1918, p. 62.
6. Souvenirs d’une coopération militaire franco-roumaine dans la Victoire, 1916-1919, Bucarest, 1992, p. 14.
7. Ion Focşeneanu, « Une mission militaire française en Roumanie (1916-1918) », RRH, no 3, 1967, p. 382

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