Le sarment de la vigne
1 Octobre 2022

Le sarment de la vigne

Je suis la Vigne véritable, et mon Père est le vigneron. Tout sarment en Moi qui ne porte pas de fruit, Il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, Il l’émonde, pour qu’il porte encore plus de fruit. (Jn 15, 1-2)

Le Seigneur nous dit de manière limpide et directe que nous ne pouvons pas porter du fruit si nous n’avons pas la foi, si nous n’avons pas le Christ en nous, si nous ne restons pas accrochés au Christ et enracinés en Lui et Lui en nous. En Terre Sainte à l’époque du Seigneur il y avait peu de forêts, mais il y avait la vigne, et l’hiver pour se... Lisez l'article

1 Mai 2022

Le linge de l’amour

« Efface toute tâche et souillure de nos âmes, afin que, lavés de la fange qui adhère à nous du fait de nos péchés et essuyés avec le linge de l’amour, nous puissions te plaire tous les jours de notre vie et trouver grâce à tes yeux. »1

En lavant les pieds de ses disciples, le Seigneur nous a enseigné ce geste qu’Il attend de nous : non pas le seul geste matériel de prendre un linge pour en laver les pieds de notre prochain, mais celui de nettoyer la poussière, la saleté, les débris du péché que nous voyons chez notre frère, et que lui voit en nous. Jour après jour nous voyons le... Lisez l'article

1 Avril 2022

Que nul ne craigne la mort, car la mort du Seigneur nous en a délivrés

Le Christ est ressuscité ! La fête éclatante de lumière de la Résurrection du Seigneur donne le sens véritable à notre vie chrétienne. Nous y puisons le désir profond de vivre éternellement avec Dieu. Néanmoins la Résurrection, en laquelle nous mettons tous notre espérance, passe par la Croix de Son Fils, dans laquelle l’amour divin et inconditionné pour l’humanité s’est déversé sur le monde entier. Dieu le Père nous confie que chacune de nos croix trouve son réconfort dans la Croix de Son Fils. Chaque blessure de l’âme trouve sa guérison dans les blessures causées par les clous transperçant Ses mains, Ses pieds et Son côté sur la Croix. Chaque tumulte de l’âme déposé au pied de la Croix, Il le prend sur Lui et ne nous laisse pas seuls, car la Croix est amour jusqu’à la mort, pour nous, cet amour qui comprend tout, assume tout, porte tout et « nous unit en un seul corps, détruisant par la croix l’inimitié [...], ayant accès auprès du Père dans un même Esprit » (Eph 2, 16-18).

Pour chaque péché déposé au pied de sa Croix, le Christ a crié vers notre Père Céleste : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23, 34), tandis qu’au larron se tenant à Sa droite qui reconnaissait ses péchés et Le priait de ne pas l’oublier, Il dit, pardonnant :... Lisez l'article

1 Décembre 2021

La nativité du Christ Joie dissipant la souffrance

(Extraits de la lettre pastorale pour la Nativité du Seigneur 2020) C’est dans une profonde dévotion et tout empreints d’allégresse que nous célébrons, année après année, l’événement de la Naissance dans la chair du Fils de Dieu, notre Seigneur Jésus Christ, de la Vierge Marie. Or cette année, les épreuves que nous avons à subir ne font défaut ni dans le monde ni dans la vie de chacun d’entre nous. Cependant, ayons l’audace d’accueillir la joie, car le Christ vient endosser toutes nos faiblesses et nos souffrances. C’est la Fête de la joie au Ciel et sur la terre, pour les anges et pour les hommes et pour toute créature.

En effet, tout ce qui se meut au Ciel et sur la terre participe à Sa Nativité, comme nous le révèle l’Évangile et comme nous le confessons dans notre Tradition hymnographique et populaire : « Les Anges dans le ciel tous ensemble dansent et jubilent en ce jour, tandis qu’exulte l’entière création à cause du Sauveur qui est né à... Lisez l'article

1 Novembre 2021

Les amants de Dieu

« Dieu est Amour : celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui. » (1 Jn 4, 16) Être chrétien veut dire être amoureux de Dieu. Cela n’est pas une idéologie. La vie chrétienne ne consiste pas à se cacher derrière une idéologie que l’on servirait ou tenterait de propager à travers le monde, une idéologie au nom de laquelle on soumettrait les autres, les humilierait, les assujettirait, les tuerait, mais être chrétien c’est être dans une relation d’amour avec Dieu, une relation amoureuse avec Celui qui devient notre raison de vivre. « Bienheureux celui qui a obtenu un désir de Dieu semblable à celui d’un amant passionné pour celle qu’il aime », écrit Saint Jean Climaque1. Pourquoi cet amour ? Parce que Dieu Lui-même a choisi de vivre avec nous dans une relation d’amour : Il se donne entièrement à nous et Il nous demande de nous donner entièrement à Lui.

Se donner entièrement à Dieu. Cela nous fait peur. On se demande alors ce que cela peut bien signifier. Ne pourrai-je plus tomber amoureux de quelqu’un ? Ne pourrai-je plus avoir des enfants ? Ne pourrai-je plus suivre ma vocation dans cette vie ici sur terre ? Qu’est-ce donc que donner sa vie à Dieu ou vivre entièrement en Lui, en être amoureux ?... Lisez l'article

1 Juillet 2021

La Beauté vue à travers la Croix du Christ

La beauté est en soi un sceau de l’éternité, sans laquelle la beauté ne peut pas être ce qu’elle est – dirait Olivier Clément : purificatrice, reposante, illuminatrice, source d’inspiration, source de progrès spirituel, révélatrice. Nous la cherchons dans les choses, mais elle réside en Dieu. Elle détient la part de ciel, de perfection, de lumière sans crépuscule que chaque homme peut voir, qu’il ait la foi en Dieu ou non. Parmi nous, certains cherchent d’abord la beauté et rencontrent sa Source, Dieu. D’autres cherchent d’abord Dieu et, en Le rencontrant, comprennent ensuite ce que peut être et ce qu’est véritablement la beauté.

Nous sommes tous responsables de la beauté du monde et de l’homme, mais nous savons que sans celle de l’homme aucune beauté ne peut avoir de sens. La beauté peut se cacher, pendant un certain temps, derrière le péché, l’aveuglement spirituel, et ensuite derrière la mort, qui est le terme de tout ce qui peut être touché par la beauté... Lisez l'article

1 Avril 2021

État d’urgence spirituelle

Saint Jean Baptiste, en annonçant que le Royaume de Dieu approchait, a tiré un signal d’alarme : Repentez‑vous. Il appelait les foules au Jourdain, les baptisait en les recouvrant entièrement d’eau et, sortant de là, chacun devenait un autre homme. « Produisez donc un fruit digne du repentir » (Mt 3, 8) – les encourageait le Baptiste. En effet le repentir a comme conséquence le changement de vie, de la manière de vivre. Le repentir est le signe qu’on a compris autrement la vie, le sens de la vie, la naissance et la mort, le but de la vie, le sens des œuvres que nous menons, les relations – qu’elles soient avec le prochain, avec notre milieu environnant, y compris la nature et toute la création, ou encore avec le Créateur de tous et de tout. Tout change pour celui qui a rencontré la Vérité et désire en changer sa vie.

Quoi qu’il se passe, lorsque le Seigneur se tient proche ou que le Royaume de Dieu s’approche de nous, il nous incite au repentir, change notre regard sur la vie, nous fait voir toute chose autrement, comme cela s’est produit pour Zachée (Lc 19, 1‑10), pour la femme adultère (Jn 8, 3‑11), pour Saint Paul (autrefois Saül qui persécutait les chrétiens,... Lisez l'article

1 Novembre 2020

Les fruits du silence

« Le silence est ici-bas le symbole du siècle à venir. » (Saint Isaac le Syrien, Troisième Lettre, 13) En ce carême, essayons de faire un effort, non seulement du point de vue alimentaire, mais aussi mental, visuel, auditif et par tous nos sens. Sous tous les aspects de la vie humaine nous nous efforçons de tenir le carême, de nous couper de tout ce que nous étions auparavant, afin de devenir plus conscients de notre rencontre avec le Christ, plus conscients de notre vie, de ce que le Christ attend de nous. Nous tentons d’éloigner bon nombre de choses de notre champ de vision et de laisser le Christ nous montrer comment Lui voit le monde, comme Il voit notre prochain et chacun d’entre nous, et de Le laisser regarder Lui à travers nos yeux.

Le Christ ne nous donne-t-Il pas au baptême Ses propres yeux pour regarder ce monde ? Tandis que nous, nous nous auto-aveuglons et aveuglons le Christ en nous, parce que nous ne voulons pas voir le monde comme Lui le voit. Le carême et l’ascèse consistent en l’effort pour surpasser nos limites sans pour autant devenir insupportable à l’égard des autres. En... Lisez l'article

1 Juillet 2020

Déplacer les montagnes de l’enlisement intérieur

« Nous savons, nous, que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. » (1 Jn 3, 14) « Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne : Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir » (Mc 11, 23). 

« Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne : Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir » (Mc 11, 23).  Le Seigneur nous interpelle par cette parole dans notre foi et dans notre être le plus profond par rapport à... Lisez l'article

1 Avril 2020

La mort et la Rresurrection du Christ – hymne de l’amour de Dieu pour l’homme

Dans le Ressuscité, dans son Corps glorifié, dans l’ouverture même de ses plaies, ce n’est plus la mort qui règne mais l’Esprit, le Souffle de vie. Et la croix de victoire et de la lumière, à laquelle nous conforme notre baptême, peut désormais transformer en mort-résurrection, en « pâque », en « passage » vers l’éternité, la situation la plus désespérée.1

Révérends Père, Révérendes Sœurs, frères et sœurs bien-aimés Le Christ est ressuscité ! La grande et singulière fête de la Résurrection de Jésus Christ notre Seigneur et Dieu, la Fête de toutes les fêtes, nous fait exulter de joie et d’allégresse. Par la Résurrection, le sens de... Lisez l'article

1 Novembre 2019

Le mystère de la rencontre avec le Seigneur

Je m’en vais à Lui, car c’est pour moi qu’Il est venu. Je laisse mes anciens amis, car Celui d’aujourd’hui je Le désire passionnément, et puisqu’Il m’aime, à Lui mon parfum et mes caresses. Je pleure, je soupire et je cherche – mais de la bonne manière –, à Le persuader de m’aimer. Le désir du désiré me transforme, et j’aime mon amant comme Il veut être aimé. Je me prosterne en gémissant, c’est là ce qu’Il veut ; je cherche le silence et la retraite, c’est là ce qui lui plaît. Je romps avec le passé pour plaire à l’ami nouveau, en un mot je souffle, pour y renoncer, sur le bourbier de mes œuvres.1

L’adultère était sanctionné par le peuple Israël, selon l’ancienne Loi, par lapidation. Même si cela ne se produisait pas systématiquement, pour nous, aujourd’hui, le message qui s’en dégage est que ce péché est terrible et redoutable, tant sont grands le bouleversement et la souffrance qu’il entraîne dans le monde ; par... Lisez l'article

1 Juillet 2019

Nous sommes tentés par nos propres passions ou Le Christ nous relève de l’opprobre du péché

Dans beaucoup de circonstances, lorsque nous commettons un péché ou nous faisons une faute, nous disons que c’est la faute d’untel, qui nous a provoqués ou nous a induit en erreur. Nous reconnaissons cette attitude en nous comme remontant à nos ancêtres, Adam et Eve, lorsque les deux ont rejeté la faute de la désobéissance l’un sur l’autre et ensuite sur le malin, incarné dans le serpent. Depuis, génération après génération, nous nous retrouvons chacun d’entre nous dans cette faiblesse de notre nature, de l’enfance jusqu’à l’âge adulte, en faisant toujours la même chose : je n’aurais pas fait de faute, disons-nous, si untel ou untel ne m’avait pas provoqué, ce qui peut même être vrai. Nous rejetons très facilement la responsabilité de notre péché sur l’autre. Dès notre plus tendre enfance, nous prenons cette habitude de rejeter la faute sur nos frères et nos sœurs pour les choses plus ou moins graves de l’enfance qui se passent inévitablement dans une famille, jour après jour. Et de là ensuite l’habitude de rejeter toujours la faute sur les autres, ou de dire : « Tout le monde aujourd’hui fait pareil. Comment pourrais-je être différent ? Je serais la risée de tous, je dois être comme tout le monde. » Cette attitude influence beaucoup notre manière de penser et de vivre la vie en Christ.   

Le Saint Apôtre Paul dit dans son Épître aux Galates (6, 2) que nous devons « porter les fardeaux (les faiblesses) les uns aux autres », à savoir que nous devons oser prendre sur nous ce que l’autre, notre frère, a fait. Avoir le courage de dire que c’est nous qui avons fait telle chose pour éviter la honte à notre frère,... Lisez l'article

1 Avril 2019

Sans la Croix, point de Résurrection !

Le mystère de la Passion, de la Souffrance et de la Crucifixion de notre Seigneur Jésus Christ, nous ne le pouvons vivre et comprendre que dans le mystère de Sa mort sur la Croix, puis dans celui de Son relèvement du tombeau, c’est-à-dire de Sa Résurrection d’entre les morts.

L’offrande que le Seigneur Jésus Christ nous apporte par sa Résurrection des morts est ineffable. Elle relève, non de cette vie éphémère, mais de ce qui est éternel et incorruptible, intemporel et céleste : c’est pour cela que nous recevons le Seigneur en plein cœur de la nuit, les mains pleines de lumière et le cœur disposé... Lisez l'article

1 Mars 2019

Le mystère du pardon

« Répandant sur Ta tête, ô Sauveur, le vase d’albâtre contenant la myrrhe de mes pleurs, je T’appelle comme la courtisane implorant Ton amour, j’apporte ma prière et demande de recevoir le pardon ». Grand Canon de Saint André de Crète

Le Grand Carême nous invite à lutter avec nous-même et non avec les autres, à nous vaincre nous-même et tenter de mettre en pratique l’amour que Dieu nous donne par le don de soi, car c’est de Dieu lui-même que nous avons appris l’amour, non qu’Il nous aurait laissé quelque chose d’écrit ou nous en aurait dit quelque chose, mais par le fait... Lisez l'article

1 Septembre 2018

Le temps qui nous rapproche de la Vie

L’écoulement des années, pour les chrétiens, ne suscite ni peur ni crainte, mais il signifie de fait l’approche de la jeunesse éternelle, car nous nous approchons de ce qui constitue notre véritable espoir, de ce qui devrait être notre seule attente : la rencontre avec notre Seigneur Jésus Christ.

Nous voyons comment les personnes peuvent se solidariser pour des choses éphémères. Apprenons également à nous solidariser pour les choses impérissables, éternelles. La Divine Liturgie est par excellence un moment impérissable, car elle nous transporte au‑delà du temps et de l’espace. La Divine Liturgie nous place pour un moment dans... Lisez l'article

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