L’Église roumaine de Paris et la Grande Union (1917 – 1919) (2)
8 Décembre 2022

L’Église roumaine de Paris et la Grande Union (1917 – 1919) (2)

Revenant à l’activité du Père Iordăchescu, nous apprenons que le 3 décembre 1917 il est « invité par madame Mihaela (Micaela, Mic) Catargi (née Ghica) pour célebrer le service divin au Foyer des soldats roumains qui avaient combattu sur le front français, un foyer qui fut inauguré ce même jour. Étaient présentes bon nombre de dames roumaines, puis des hommes bien connus chez nous comme Toma Stelian, ancien ministre, (N..) Coculescu, professeur universitaire, C. Mille, ancien directeur du journal "Adevărul", et autres ».

Irrité par l’attitude de C. Mille, qui se promenait dans une autre pièce attendant la fin de l’office, le Père Iordăchescu a tenu un sermon combatif et a attiré l’attention sur l’irréligiosité du journaliste, en ajoutant : « Je reviens du front (il avait été prêtre militaire), de là où l’on... Lisez l'article

L’Église roumaine de Paris et la Grande Union (1917 – 1919) (1)
4 Novembre 2022

L’Église roumaine de Paris et la Grande Union (1917 – 1919) (1)

Le 22 octobre 1918, un avion de l’Armée d’Orient conduit par le lieutenant français Noël attérissait à Iași sous les regards ébahis de la population. Il avait un équipage réduit – à part le pilote, un personnage vêtu d’un uniforme français qui n’était autre que l’ancien et futur ministre plénipotentiaire roumain à Paris, Victor Antonescu (1871-1947). Il annonçait la victoire des Alliés dans les Balkans – armistice avec la Bulgarie le 29 septembre, celui avec la Turquie allait suivre le 30 octobre –, victoires obtenues par cette fameuse Armée d’Orient qui était restée inactive à Salonique pendant trois ans sous le commandement du général Sarrailh (« Aoleu Sarai, Sarai/, Noi ne batem și tu stai ! » chantaient les soldats roumains en 1916-1917). Maintenant – à partir du 15 septembre 1918 – l’armée franco-anglaise conduite par le général Franchet d’Espèray était enfin passée à l’offensive contre la Bulgarie avec un retard de deux ans et deux mois – alors qu’elle aurait dû précéderl’entrée de la Roumanie en guerre le 15/28 août 1916 !

Victor Antonescu arrivait à Iași quelques jours après le capitaine anglais Johnson de l’Intelligence Service, porteur des mêmes bonnes nouvelles, mais son apparition dans le ciel de Iasi a fait l’effet d’un signe divin annonçant la fin du calvaire de la Roumanie trahie par les Alliés (l’offensive promise de Sarrailh et le soutien militaire en Bucovine et en... Lisez l'article

11 Novembre 2018

Le centenaire de la fin de la « Grande Guerre » (1918-2018)

Un enseignement spirituel La première Guerre Mondiale (1914-1918) qui dura 5 ans, fut, à cette époque, la première à pouvoir être qualifiée de mondiale – bien qu’elle fût en réalité plutôt européenne – et une hécatombe1, que les écrivains appellent une « boucherie », qui provoquera une telle horreur dans la mémoire des hommes, qu’ils l’appelèrent la « Grande Guerre ». Elle concerna, jusqu’en 19172, essentiellement les nations européennes, qui, en ce début du 20e siècle, constituaient encore le centre du monde, cette Europe dont les racines sont l’Empire romain et l’Église. Le pays le plus touché, le plus meurtri, fut la France, dont environ un quart du territoire fut concerné par les combats et qui perdit dans cet holocauste deux générations d’hommes3. Dans chaque village français, même petit, il y a un « monument aux morts » avec une liste impressionnante de « morts pour la Patrie ». Mais nos frères roumains ont payé aussi un lourd tribut, dont on voit les traces dans les cimetières militaires d’Alsace4. C’est d’autant plus honorable que les rois de Roumanie étaient d’origine allemande.

Cette terrible guerre a sonné la fin d’un monde et l’avènement d’un monde nouveau (qui sera pire !). Car cette guerre provoquera la disparition de l’Empire russe (empire chrétien orthodoxe) et la naissance de la terreur communiste universelle, confortera la Turquie nouvelle, qui, pourtant, était l’alliée de l’Allemagne, et qui avait accompli le... Lisez l'article

6 Septembre 2018

Action de grâces et bénédiction dans l’Épître de saint Paul aux Éphésiens en I, 3‑14

L’Épître aux Éphésiens a été écrite par le saint Apôtre des nations, lors de la première captivité romaine, entre 61 et 63, alors que l’évêque de la cité de Colosses, connu comme le fondateur de l’Église de cette ville ainsi que de celles des cités voisines de Laodicée et de Hiérapolis, toutes deux situées également dans la vallée du Lycus en Asie proconsulaire, lui rendait visite dans sa prison.

Epaphras « notre cher compagnon de service »1 puisque que c’est de lui qu’il s’agit rend visite à l’Apôtre pour lui apporter des nouvelles des Églises de l’Asie proconsulaire, rendre compte des difficultés qu’elles rencontrent et des hérésies qui commencent à surgir, à Éphèse, alors capitale... Lisez l'article

25 Juillet 2018

La signification de l’utilisation des cierges, de l’encens et des lampades (3)

L’encens On appelle encens depuis les temps anciens, la résine aromatique ou gomme qui provient d’incisions dans le tronc d’un arbre du Liban d’où le terme grec λίβανος, nom de l’arbre pour désigner l’encens. À la maison, il est conseillé d’offrir de l’encens régulièrement et toujours accompagné par la prière. Les symbolismes spirituels de l’encens sont les suivants :

1. L’encens symbolise surtout la prière qui monte vers le trône de Dieu. « Que ma prière monte devant Toi comme l’encens ». C’est l’élan de l’âme se tournant vers le Ciel. Et en même temps, il symbolise notre désir d’ardeur, pour que notre prière devienne acceptable « comme un doux parfum de fragrance spirituelle... Lisez l'article

Les cierges Le cierge symbolise aussi la Lumière du Christ, la flamme de la foi. Dans son illumination se trouve un symbolisme profond. Syméon de Thessalonique nous dit que le cierge qui éclaire, a six symboles : 1. Il symbolise la pureté de notre âme, parce qu’il est fait à partir de cire d’abeille pure. 2. Il symbolise aussi la plasticité de notre... Lisez l'article

11 Avril 2018

La signification de l’utilisation des lampades, des cierges et de l’encens (1)

Le mot cierge dérive du latin cereus [en cire] comme chandelle vient du latin candela = bougie. Dans l’Église chrétienne le cierge est placé devant les saintes icônes. Ce qui est placé devant le crucifix, dans le sanctuaire, est toujours maintenu allumé et c’est pourquoi on l’appelle quelquefois lampade « perpétuelle ».

Un cierge est également mis dans « le beau coin » de la maison et il est allumé chaque jour selon la tradition orthodoxe. C’est une habitude qui maintient la symbolique chrétienne profonde de la Lumière du Christ qui éclaire tout homme, qui renouvelle l’espoir, console et accompagne les longues heures de solitude. Le fait d’allumer la lampade [lampe... Lisez l'article

13 Mai 2017

Le Mont Athos

En Grèce du Nord, une péninsule longue de 60 kilomètres et large de 10 s’avance dans la mer Égée ; elle culmine à son extrémité avec le mont Athos (2 034 m). De là a rayonné, là se maintient encore la haute tradition contemplative de l’Église orthodoxe. D’après la légende mythologique, pierre lancée par le géant Athos à Poséidon, le mont Athos a retrouvé depuis un peu plus d’un millénaire son caractère de défi jeté. Non plus maintenant à la divinité : il est devenu et demeure au contraire, par l’implantation de la prière dans ce paysage, défi aux tiédeurs et aux conformismes !

La prière du cœur C’est au Xe siècle que les moines se sont établis sur la « sainte montagne », « jardin de la Vierge », jalousement interdit à toute autre présence féminine : ermites d’abord (saint Pierre l’Athonite), puis cénobites (saint Athanase fonde la grande laure en 963). L’Athos... Lisez l'article

13 Mai 2016

La Sainte Tunique du Christ conservée à Argenteuil

Note historique et biblique La sainte et précieuse tunique de Notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ, imprégnée de Son propre Sang, est conservée en France, à Argenteuil, en région parisienne (dans le Val-d’Oise), depuis 1 200 ans.

1. Historique  Les documents les plus anciens qui en parlent sont du 6e siècle(saint Grégoire de Tours). Saint Jean Damascène la mentionne (en 726). Le pape de Rome Léon III, après avoir sacré Charlemagne (en 800), voulait le marier avec l’impératrice Irène1 de Constantinople (ils étaient veufs tous les deux). En 801, il y eut un... Lisez l'article

16 Novembre 2014

Lettre de Paul Colin

L’armistice du 11 novembre 1918 vient d’être commémoré. Je propose aux lecteurs d’Apostolia un petit aperçu de la mission d’aumônier militaire, pendant la Première Guerre mondiale, par l’intermédiaire de la lettre du sous-lieutenant Paul Colin, du 18ème bataillon de Chasseurs à pied, écrite à sa famille, le 13 avril 1916.

13 avril 1916, Je viens d’assister et de prendre part à une cérémonie touchante. Nous pouvons monter en ligne d’un moment à l’autre, peut-être cette nuit, peut-être demain, peut-être dans plusieurs jours. L’aumônier a dit ce soir, à 19h30, une messe « des vivants et des morts », comme il a dit en commençant. Un... Lisez l'article

4 Avril 2013

Authenticite, integrite et veracite historique des Evangiles, 6e partie (fin)

Les adversaires de l'Eglise (ebionites, gnostiques, marcionites, manicheens, etc.), des les deux premiers siecles, tenterent, par des interpretations arbitraires, de plier le texte des Ecrits apostoliques aux exigences de leurs desirs ; saint Irenee de Lyon (+ 202), dans son « Traite sur les heresies » le demontre avec aisance. Comme ces heretiques, dans l'interet de leur cause, objectaient que les Ecrits apostoliques avaient subi des alterations, Tertullien leur replique en faisant appel aux originaux conserves encore de son temps et employes pour la lecture publique dans les Eglises d'Ephese, de Corinthe, de Rome : « Voici comme nous tirons de la un argument de prescription. Si notre SeigneurJesus-Christ a envoye ses Apotres pour precher, il ne faut donc pas recevoir d'autres predicateurs que ceux qu'il a etablis, parce que personne ne connaît le Pere que le Fils et ceux a qui le Fils l'a revele, et parce que le Fils ne l'a revele qu'aux Apotres, envoyes pour precher ce qu'il leur a revele. Mais qu'ont preche les Apotres, c'est-a-dire, que leur a revele Jesus-Christ ? Je pretends, fonde sur la meme prescription, qu'on ne peut le savoir que par les Eglises que les Apotres ont fondees, et qu'ils les ont instruites de vive voix, et ensuite par leurs lettres. Si cela est, il est incontestable que toute doc­trine qui s'accorde avec la doctrine de ces Eglises apostoliques et meres, aussi anciennes que la foi, est la veritable, puisque c'est celle que les Eglises ont reţue des Apotres, les Apotres de Jesus-Christ, Jesus-Christ de Dieu: et que toute autre doctrine, par consequent, ne peut etre que fausse, puisqu'elle est opposee a la verite des Eglises, des Apotres, de Jesus-Christ et de Dieu. Il ne nous reste qu'a demontrer que notre doctrine dont nous avons presente plus haut le symbole, vient des Apotres, et que, par une consequence necessaire, toutes les autres sont fausses. Nous communiquons avec les Eglises apostoliques, par­ce que notre doctrine ne differe en rien de la leur: voila notre demonstration »1.

Et le celebre apologiste poursuit : « Mais voulez-vous satisfaire une louable curiosite, qui a pour objet le salut, parcourez les Eglises apostoliques, ou president encore, et dans les memes places, les chaires des Apotres ; ou, lorsque vous ecouterez la lecture de leurs lettres originales, vous croirez voir leurs visages, vous croirez entendre leur voix. Etes-vous pres de l’Achaie, vous avez Corinthe; de la... Lisez l'article

Cette divergence concernant les écrits canoniques du Nouveau Testament d’un patriarcat à un autre, évoquée dans la 4e partie de cet exposé, s’explique aisément. Les trois premiers siècles de persécution que subit l’Eglise la privèrent partiellement de sa liberté de contrôle. De plus, le christianisme s’était... Lisez l'article

Outre ce faisceau de témoignages – précédemment évoqués dans la troisième partie de cet exposé – touchant l’authenticité de chacun des écrits évangéliques, en voici d’autres qui rendent indubitable l’existence de leur collection, universellement reçue, dès l’origine du 2e siècle,... Lisez l'article

Quant à l’auteur de l’Evangile selon saint Matthieu, est‑il l’Apôtre Matthieu le publicain qui, incontestablement, avait rédigé un premier Evangile en araméen ? La réponse est probablement négative. Un disciple s’est chargé de ce travail, en se référant aux sources mentionnées plus haut. Il était incontestablement... Lisez l'article

Il est incontestable qu’une tradition orale a précédé la rédaction des Evangiles canoniques d’aujourd’hui. Mais si la tradition orale a joué un rôle important dans cette rédaction, on peut affirmer aussi que les Evangélistes ont disposé de sources écrites, en langues grecque et araméenne. Ainsi, la tradition de l’Eglise... Lisez l'article

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