Ajouté le: 10 Août 2011 L'heure: 15:14

Pélerinage Nepsis au Monastère de Cantauque à l’occasion de la Fête de la Pentecôte

Pélerinage Nepsis au Monastère de Cantauque à l’occasion de la Fête de la Pentecôte

En parlant de merveilles: nous sommes allés passer une fin de semaine à Cantauque – Monastère orthodoxe du sud de la France. C’était « merveilleux » ! Un père nous a parlé de la Genèse – celle qui est représentée sur les murs intérieurs de l’enceinte du monastère. A proximité se trouve le village St. Polycarpe, dans l’église duquel on trouve l’urne contenant les cendres de Saint Polycarpe de Smyrne, apportées en France par les croisés. Il y a une grande icône byzantine du Saint, et les murs de l’ancienne abbatiale gardent des traces de fresques. Il y a tant de choses à découvrir sous la poussière des temps...

Dragoş, Paris

Puisque 2011 représente pour Nepsis l’année des Saintes Ecritures, cette année à Cantauque nous avons essayé de « découvrir » les significations des premiers chapitres du livre de la Genèse, en partant de l’original en hébreu.

Pourquoi devrions‑nous nous pencher sur l’original? Tout simplement, parce que dans les traductions, certaines nuances importantes sont souvent perdues. Sur la création de l’homme, nous lisons que « le Seigneur Dieu a créé ha‑adam (l’homme) de la terre prise de l’adamah (la terre). » (Gn. 2, 7) Il devient ainsi très clair que, dès le début, il y a eu un lien fort entre l’homme et la nature. Ensuite, lorsque Dieu a créé la femme, il a dit qu’ « il n’est pas bon pour ha‑adam (l’homme) d’être seul. Faisons pour lui une ezer kenegedo (une aide qui lui ressemble).” (Gn. 2, 18) Ces paroles suggèrent‑elles que la femme serait inférieure à l’homme? Dans l’Ancien Testament toujours, le mot ezer est utilisé pour signifier l’aide divine: « J’élèverai mes yeux vers les Cieux, d’où viendra mon ezer (aide). » (Ps. 120, 1) Par conséquent, l’ezer n’est nullement inférieur à celui qui le reçoit. Et les paroles du texte original mettent en évidence cette « unité de l’être »: la femme est appelée issha, et l’homme ish. (Gn. 2, 23).

Pourquoi y a‑t‑il dans le Livre de la Genèse deux récits de la création? Pourquoi dans l’un de ces récits, l’homme est créé à la fin, et dans l’autre au début? Comment était l’homme avant de tomber du Paradis? Comment était le monde avant la chute de l’homme? Adam et Eve portent‑ils la même responsabilité dans leur désobéissance à Dieu? Pourquoi le Christ a‑t‑Il dû s’incarner pour anéantir le péché d’Adam et d’Eve?

Le père Moïse, qui parle couramment hébreu, nous a guidés dans l’exploration de ces questions. En « accompagnateur de bord », nous avons eu le père Jacob, l’higoumène du monastère. Et nous, les participants, nous avons laissé de côté nos timidités et nous nous sommes engagés dans le dialogue. Tous ensemble, ou dans des discussions personnelles.

C’était merveilleux à Cantauque, mais c’est difficile de l’exprimer en paroles

Lavinia, Paris

Ce pèlerinage a touché mon âme, mais mes mots sont trop pauvres pour l’exprimer. Le Seigneur a montré à nouveau Sa bonté envers nous et nous a donné à 100% les pères de Cantauque, et par eux, Son amour. Quel don, quelle grâce, quelle bonté, quelle attention aux questions et aux préoccupations de chacun! Mon âme s’est sentie soulagée comme d’un baume, et s’est remplie de la foi en la vérité et la certitude du salut. Et cela, comme le disait le père Moïse, ce n’est pas à cause de nos (bonnes) actions, mais par la bonté et la miséricorde de Dieu (par la miséricorde de Dieu par l’intermédiaire de notre foi. Il nous sauvera par pure bonté!). Car, en nous créant selon Son image et Sa ressemblance, Dieu nous cherche et nous appelle à Lui sans cesse, comme il a appelé Adam (« Adam, où es‑tu? »). Mais Adam a raté le pardon parce qu’il ne s’est pas repenti. Si Adam s’était repenti, il aurait trouvé tout de suite le pardon, et n’aurait pas perdu le Paradis.

Adriana, Lyon

Je n’écrirai pas beaucoup, non pas parce que je n’aurais rien à dire, mais parce que j’ai beaucoup de mal à mettre en paroles ce qu’a représenté pour moi le pèlerinage à Cantauque. Aux divines Liturgies, j’avais l’impression de flotter, il me semblait que les hôtes me traitaient comme une reine, mes neurones ont été sollicités dans une direction qu’ils ne connaissaient pas, et, le plus important de tout, je me suis sentie comblée d’amour. Le chemin du retour m’a semblé comme une fin de vacances: un peu triste parce que c’est fini. Et à Paris, pendant la semaine qui a suivi, deux personnes m’ont dit que j’avais un air très serein.  

Une participante

Je suis heureuse d’avoir rencontré des hommes beaux qui donnent et qui se donnent.

Cristiana, Paris

 

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